06-11-2008 et 07-11-2008
M. Levental
Approche psychanalytique
ATTENTION COURS SUSCEPTIBLE D'ETRE MODIFIER1- Introduction
Réflexion concernant les névroses :
Se questionner sur l’humanité et le registre humanitaire que cela représente.
On peut se demander où est la normalité ? Car chacun a des points obscurs de caractère, une originalité qui fondent sa relation dans la société.
La névrose est l’idéologie d’une normalité définie.
Raisonnement profond : Qu’est ce qui fait la névrose ? Il ne faut pas obligatoirement la taxer de maladie mentale mais essayer de la comprendre (d’un point de vue de sensibilité).
Dimension : Nous sommes tous forgés par un parcours de vie une sensibilité, une manière de vivre création de repères.
1ère année d’existence = moments où des événements significatifs et décisifs se passent.
Un enfant en délabrement affectif est un enfant dont les premiers événements de la vie ont été problématiques à un moment ou à un autre.
Bases (fondations) de la personne compromise vie compromise.
Les personnes psychotiques ne sont pas dans un monde définit, elles sont dans un monde à reconstruire en permanence et indéfiniment.
Inconscient = événements affectivement actifs mais gênant refoulement. Quand on ne comprend pas nos actes, on erre dans la vie sans comprendre pourquoi.
Si on est inconsciemment bridé difficulté à vivre importance de l’histoire dans notre vie.
Histoire :
Pendant longtemps les gens « délirants » étaient enfermés (La tête contre les murs H.Bazin).
Au 17ème siècle : début de l’intérêt pour les personnes malades mais les pathologies ont été médicalisées dans un premiers temps lorsque les personnes s’attardées sur certains points, on leurs faisait faire de la rééducation pour assouplir les symptômes.
On s’est rapidement rendu compte que si les problèmes relationnels et affectifs n’étaient pas réglés, les symptômes réapparaissaient.
2- Comprendre la névrose
Perspective historico-structurale = explication de la structure de la personne.
Deux axes : structure et histoire.
Complexification avec l’âge de la personne structure ± sophistiquées (on peut être psychotique et chercheur de haut niveau).
1ère années = structure de personnalité sommaire mais doit être rigoureusement conquit enfant sur de bonne structure = enfant qui va vivre en en confiance avec la société.
Le cristal de roche de Freud :
Pour Freud : structure de la personne = cristal de roche.
Début de la vie : personnalité relativement plastique donc modifiable.
Pression de la société et de la famille dans laquelle il vit : personnalité qui se cristallise donc se fige.
Hétérogénéité de la personne : zones de faiblesses préétablit et formées lors des différentes pressions des différents tracas subit lors de sa construction.
Approche de la névrose en suivant l’exemple du cristal de roche de Freud :
Question sur les faiblesses de chacun ? Si je fais tomber le cristal il y a plusieurs possibilités :
Le cristal ne tombe pas sur un point de faiblesse : cristal intact. Personne forte -> relève sans soucis.
Le cristal tombe sur un point de faiblesse : cristal en plusieurs morceaux. Personne avec une faiblesse -> problèmes passés resurgissent. Notion d’après coup fondamentale.
Violence du traumatisme décompensation ± forte.
Une personne qui affronte un violent traumatisme avec force n’est pas un signe de normalité.
Lorsque l’on a une existence ouverte aux autres risque de décompensation mais vie plus riche.
Concepts de régression :
Régression = retour en arrière.
Epreuves qui réactivent épreuves traumatiques du passé régression (recul des troubles du passé) décompensation.
Quand on se fait hospitaliser, il y peut y avoir dans la souffrance une régression avec un transfert des parents ou proche sur le soignant.
Névrose et transfert son lié Névrosé = souvent en manque d’affection risque d’idéalisation du soignant pas engager des relations trop proche avec le patient, ni être dans la négligence.
Influence de l’histoire :
La vie est sous l’influence des micros cultures de la famille, même avant notre naissance, qui influence notre existence.
Histoire de la famille peut impliquer des répercutions sur l’existence de l’enfance. Si fuite mise en acte perpétuelle du traumatisme.
Etapes de la vie précoce du développement :
Description avec sa sexualité. Pour Freud, les enfants ne sont pas complètement indemnes de leur rapport avec le monde.
Stade Oral :
Zones érogènes de l’enfant = Dont la 1ère est parcours bucco digestif puis la peau développement de la sexualité.
1er temps de l’existence sont sans nuances Magnifique, bien / Frustration, haine. Ce qui va traumatiser l’enfant va être définit soit dans l’idolation, soit dans une haine farouche.
Construction de l’homme dans l’ambivalence. Plus la vie avance, plus l’ambivalence va diminuer création de compromis.
Stade anal :
Début d’une certaines jouissance, pour l’enfant, à éjecter ou retenir ses matières fécales. Univers sadique anal = envie de faire plaisir ou d’embêter les parents.
Début de définitions des frontières personnelles que l’enfant construit en fonction de lui. Le début de la motricité de l’enfant, l’oblige à investir une nouvelle zone érogène.
Stade phallique :
Au delà de la troisième année : reconnaissance de l’originalité sexuelle.
Les garçons sont plus avantagés que les filles à ce stade : garçon fier de son sexe, fille plus inhibée. Avantage due au caractère anatomique et à la culture familiale (certaines familles influence plus la sexualité des garçons que des filles).
Des manœuvres masturbatoires peuvent exister.
Au stade Oral : chaque étape de la vie est basée sur des influences relationnelles.
Au stade Anal : relation un peu sadique : influences sur l’autres.
Au stade Phallique : compréhension de la différence des sexes et des générations. Il est nécessaire de comprendre ça pour se construire.
L’Œdipe :
Développement si détachement par rapport aux parents prohibition de l’inceste nécessaire à la construction de l’enfant.
Triangulation œdipienne = passage du chiffre 2 au chiffre 3 : Il faut que l’enfant se détache du parent de même sexe afin de pourvoir s’ouvrir au monde, ce qui est possible lorsque l’enfant comprend qu’il ne rempli pas la vie du parent opposé et inversement. Dans le cas où la promiscuité au parent de sexe opposé est trop grande, il y a un risque que le parent devienne le pseudo « partenaire » de l’enfant pas d’ouverture, renforcée par le fait que le parent désavoue cette relation et exerce donc une captation sur l’enfant.
Malade psychotique : n’a jamais vécu l’Œdipe.
Malade névrotique : a vécu l’Œdipe mais ne l’a jamais investi.
Généralités :
Etre soignant, c’est être attentif à l’histoire du patient quelque soit l’état de celui-ci. L’histoire est la dimension de la structure. En psychiatrie, le soignant ne doit jamais accueillir le patient en le jugeant par rapport à ses actes.
La dépression peut être lourde et pathologique. Elle est abordée lorsque l’on parle de mélancolie.
Mélancolie = compulsion à se détruire, se mettre à mort. (Le Locataire de Polanski)
3- Les névroses
3-1- Introduction
Œdipe = plaque tournante du positionnement de l’être humain. 1er composant = aller vers l’autre car différents sexuellement puis car ouvert et différent.
Le risque de captation peut avoir de lourde conséquence l’enfant peut ne pas s’ouvrir aux autres.
L’angoisse de castration = sentiment d’interdit de convoiter certaines personnes. Différentes chez les garçons et les filles.
Les filles rentre dans l’Œdipe à cause de l’angoisse de castration : la fille n’as pas de pénis donc la conscience de génie de son sexe n’est pas identique à celle du garçon (la plupart du temps). C’est pour ça qu’elle se rapproche du père qui, lui, possède un pénis et elle sera souvent déçu par sa mère non détentrice d’un pénis même si elle reste fixée à elle. Fantasmes qui vont se translater sur le désir d’enfant (jeu de poupée).
Le parent de même sexe doit être investit par le parent de sexe opposé pour que l’enfant s’ouvre. Il se peut que le parent de même sexe n’investissent pas le parent de sexe opposé pour diverse raison (c’est souvent la mère qui a du mal à investir le père).
Chez le jeune adulte (surtout chez les filles), il y a nécessité que ce lien à la mère subsiste. Cela détermine un « homosexualité » naturelle chez la mère.
Le désir féminin à toujours fait peur au homme car ils sont à la fois fascinés et inquiets face au désir féminin.
Le petit garçon à une période où son ostentation pour son sexe est très développé.
3-2- « Définition » de la névrose
Névrose = rester dans cette angoisse de castration dès qu’il y a un désir, peur de ne pas y arriver car on ne se sent pas à la hauteur.
Dès que je désire, je suis en échec = névrose.
Il existe trois tableaux de névroses qui se caractérisent un peu avec le temps mais qui varie selon les patients.
La différence entre névrose et psychose : la psychose renvoie à des troubles antérieurs de l’Œdipe et donc n’a jamais atteint une identité primaire. //la névrose, c’est prêter au monde ce que je ressens intérieurement.
La paranoïa c’est projeter sa peur à l’extérieur donc sur l’autre. Patient les plus dangereux. (avec certains skizophrènes).
Si l’enfant n’arrive pas à se construire psychiquement répercutions dans vie d’adulte.
3-2-1- Névrose obsessionnelle
Perturbation dans la phase anale de l’Œdipe. L’enfant a été dans un milieu qui souhaite une réussite à tout prix.
Ces malades sont très ordonnés mais une partie reste non rangée. Rapport à l’argent difficile.
Ce qui compte c’est la forme être pris de court affectivement deviens un échec. Vie érotique de l’obsessionnel est relativement pauvre.
3-2-2- Névrose phobique ou névrose hystérique
C’est une peur ciblée mais toutes les peurs ne sont pas névrotiques.
Certains phobiques déplacent leur peur sur un objet phobique pour contourner le véritable centre du conflit intérieur.
Ce sont des personnes qui une fois que quelque chose est obtenue, la personne ne se sent plus à sa place. Le phobique s’interdit certaines pensée tout est érotisé car il ne doit pas penser à son érotisme personnel. Ce sont des personnes qui n’exprime, ni ne montrent leur désir ou leur plaisir.
Personne dans une culpabilité importante vis-à-vis de ses désirs car il a peur que se soit reconnu par l’autre porte toute son attention sur le désir des autres proteste très rarement mais qui est très difficile à croire.
3-2-3- Relation d’objet/mécanisme de défense
3-2-3-1- Relation d’objet
La fantasmatique : selon la névrose, il y a des fantasmes privilégiés.
- Obsessionnel :
o je ne pense pas bien, je ne veux pas concevoir d’avoir des pensées érotiques.
o Relation avec le monde extérieur faite de : contrôle, mi-distance, pas expressif, fidèle, pas fuyant.
o Gouverné par une fantasmatique œdipienne interdits très forts (ostérité de vie) vie étriquée, éducation exigeante.
- Phobique :
o Relation d’évitement avec des écrans. La phobie devient l’argument phobique. Tout désir est risqué et il fait peser le risque du désir selon son entourage difficulté à exprimer désirs érotiques et hostiles relation d’ambivalence.
o Univers congelés mais plus sophistiqué que l’obsessionnel.
o Relation avec un objet contra phobique : objet rassurant.
3-2-3-2- Mécanisme de défense
Parfois difficile à repérer = stratégies plus ou moins inconscientes mis en œuvre par les personnes.
Le premier mécanisme de défense est le mécanisme de refoulement décrit par Freud souvent insuffisante dans les névroses mais ce sont des thérapies plus lourdes et moins efficaces.
- Obsessionnel :
Isolation affective, rationalisation (systématique), intellectualisation.
- Phobique :
Mise en place d’écrans, évitement (contournement), déplacement (faux objet phobogènes).
Le phobique a souvent eu l’impression d’être en trop lorsqu’il était enfant excitation précoce.
Sur le plan de l’œdipe, le désir est vécu comme un peu excité pour le parent de sexe opposé et l’interdit par les deux sexes.
3-2-4- Hystérie de conversion
Différente selon la maturité car évolue selon le développement affectif et émotionnel.
C’est la plus élaborée des névroses.
La maladie mentale n’est pas une histoire de génétique, d’hormones… le traitement n’est pas somatique. Il y a des grands tableaux de crises d’hystérie (caractérisé par la sexualité).